Maria

Venise 2024, en compétition |

de Pablo Larraín
avec Angelina Jolie, Pierfrancesco Favino, Alba Rohrwacher, etc.

Avec «Maria», Pablo Larraín achève une trilogie dédiée à trois femmes qui auront marqué l’histoire du 20e siècle. Après «Jackie», qui racontait du point de vue de Jacqueline Kennedy les jours qui suivirent l’assassinat de son mari, et «Spencer», où il retraçait les heures préludant à la séparation entre Lady Diana et le Prince Charles, le cinéaste chilien évoque la dernière semaine de Maria Callas, avant qu’on ne la retrouve morte à son domicile parisien. Comme dans les deux premiers volets, il nous fait littéralement entrer dans la subjectivité de sa protagoniste qui tente d’échapper au mal qui la ronge en consommant plus que de raison des tranquillisants. Humiliée par l’existence, la Callas rêve de retrouver sa voix qu’elle a perdue, non pour remonter sur scène, mais simplement chanter pour elle. Dans son rôle, Angelina Jolie fait sensation, évitant le piège fatal du mimétisme pour incarner celle que Pasolini, qui fut son ami intime, décrivait comme «un petit oiseau à la puissante voix d’aigle».

Allemagne / Emirats arabes unis / Etats-Unis / Italie, 2024, couleur, 2h04, programme n°270

MARIA

Zürich

Arthouse Movie, 13:20