Elle s’appelle Ruby


Après l’excellente comédie routière et familiale «Little Miss Sunshine» (2006), Jonathan Dayton et Valerie Faris renouent avec leur humour insolent et (presque) politiquement incorrect. Mettant en scène un jeune écrivain joué par le très bon Paul Dano (la gueule tordue du jeune paysan-prêtre du génial «There Will Be Blood»), les complices cinéastes recourent à la mise en abyme en faisant surgir de sa machine à écrire l’objet de ses fantasmes: elle s’appelle Ruby et elle est désormais en chair et en os…

Petite copine idéale, elle suit à la lettre le récit de son auteur, ce qui donne matière à quelques quiproquos et plaisanteries très réussies, parfois bien senties, notamment à propos des baba-cools. Evidemment, toute cette loufoquerie fantasmatique crée quelques soucis dont le jeune écrivain aura du mal à se défaire. Une comédie divertissante, guère plus.

Ruby Sparks
de Jonathan Dayton & Valerie Faris
Etats-Unis, 2012, 1h43

à voir à Neuchâtel