En parallèle à l’exposition «Henry Brandt» à découvrir au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel, Passion Cinéma nous rappelle au cinéaste neuchâtelois, grâce à des projections, un débat sur son héritage et un grand concours de courts-métrages, avec en prime douze films «du réel»! En collaboration avec le MahN et la Cinémathèque suisse.
BRANDT ET LE CINÉMA DU RÉEL
Dans le sillage de l’exposition consacrée au cinéaste et photographe Henry Brandt, à découvrir jusqu’à fin mai au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel, Passion Cinéma propose un programme de documentaires et de fictions fortement imprégnées du réel. C’est l’occasion de faire le lien, voire d’établir une filiation avec l’œuvre pionnière de Brandt dont l’un de ses films parmi les plus marquants est projeté en matinale dominicale.
LA SUISSE M’INTERROGE
Dans le même esprit, Passion Cinéma et le MahN ont lancé un concours de courts-métrages ouvert à tous et à toutes, intitulé «La Suisse m’interroge?», pour faire écho au geste critique et fondateur fomenté par Brandt dans le cadre de l’Exposition nationale de 1964. Point d’orgue de ces événements, le débat public intitulé «L’héritage Brandt» verra quatre représentant·es de la scène cinématographique suisse tenter de se situer par rapport à l’œuvre du réalisateur de «Voyage chez les vivants» et à ses avancées.
L’HÉRITAGE BRANDT
Interviendront dans une discussion ponctuée d’extraits quatre cinéastes: Claude Barras, réalisateur de «Ma vie de Courgette», dont «Sauvages!», son nouveau film d’animation en cours de production, procède d’une approche documentaire qui aurait sans doute passionné le réalisateur des «Nomades du soleil». Orane Burri, qui, avec un film critique comme «Le Prix du gaz», s’efforce de démasquer le réel comme le fit en son temps l’auteur de «Terre à vendre». Samuel Chalard, explorateur impavide des réalités proches et lointaines à l’instar de Brandt, ainsi qu’en témoignent «Favela Olímpica» tourné à Rio et «Ville cherche héros» filmé à La Chaux-de-Fonds. Enfin, Marie-Eve Hildbrand dont le long-métrage «Les Guérisseurs» privilégie l’approche ethnographique in situ si chère à Henry Brandt.