A voir mercredi 17 septembre 2014 à 23h25 sur RTS Deux |
Ray Harryhausen nous a quittés au printemps 2013 à l’âge de 92 ans, mais son empreinte restera gravée à jamais dans l’histoire du cinéma. La magie de ce génie californien des effets spéciaux transparaît dans ce que beaucoup considèrent encore comme le plus beau péplum jamais tourné, «Jason et les Argonautes» (1963).
Dans ce classique mythologique en couleur, Jason (Todd Armstrong), fils d’Aristos, roi de Thessalie assassiné, part en expédition à la recherche de la fameuse Toison d’or pour redonner courage à son peuple. Bien qu’inventif et poétique, le chef-d’oeuvre du cinéaste britannique Don Chaffey ne jouirait sans doute pas d’une telle estime sans l’extrême qualité de trucages portés par un budget ridicule.
Que ce soient les articulations d’un géant de métal ou encore une saisissante bataille contre des squelettes, toute l’animation image par image des créatures du film vaut le détour, encore aujourd’hui. Elle porte la griffe d’un homme, Ray Harryhausen, dont la vocation est née à l’âge de 12 ans devant le «King Kong» (1933) de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack.
Jason and the Argonauts
de Don Chaffey
Grande-Bretagne / Etats-Unis, 1963, 1h44
